Terre aride et tourmentée, Velmok’mor est un continent sculpté par la lave, la roche et la guerre. Ici, le sol lui-même semble respirer la douleur des temps anciens. Un immense volcan central, nommé Khal’Zar, domine l’horizon, vomissant une colère rougeoyante depuis des millénaires.

De ce titan souterrain s’étendent de vastes traînées de lave vivante, comme des veines ardentes qui sillonnent tout le continent. Elles s’entrelacent aux dépôts d’Alganite brute, créant une alchimie naturelle instable… mais féconde pour ceux qui maîtrisent la Magi noire.

Parmi les peuples qui survivent dans cette fournaise, aucun n’est plus redouté que les disciples du démon Zount. Dans leurs forges infernales, ils manipulent la lave et l’Alganite pour façonner des serviteurs démoniaques, des corps animés de feu, de haine et de Magi déformée. Leurs armées ne naissent pas… elles sont moulées dans la douleur.

Mais Velmok’mor ne s’arrête pas là. Dans ses crevasses, ses grottes obscures et ses ruines englouties par les cendres, les morts ne dorment jamais. Nul ne sait pourquoi ni comment, mais les morts-vivants y rôdent certains errant sans but, d’autres au service de maîtres oubliés.

Velmok’mor n’est pas un lieu que l’on conquiert.
C’est un endroit que l’on endure, que l’on craint, et que l’on fuit trop tard.

« Sur Velmok’mor, même la roche saigne. »